Les femmes du 6e étage (2011)

Réalisé par Phillipe Le Guay
Avec Fabrice Luchini, Sandrine Kiberlain, Natalia Verbeke...
Genre : Comédie

Résumé : Paris, années 60. Jean-Louis Joubert, agent de change rigoureux et père de famille « coincé », découvre qu’une joyeuse cohorte de bonnes espagnoles vit... au sixième étage de son immeuble bourgeois.
Maria, la jeune femme qui travaille sous son toit, lui fait découvrir un univers exubérant et folklorique à l’opposé des manières et de l’austérité de son milieu. Touché par ces femmes pleines de vie, il se laisse aller et goûte avec émotion aux plaisirs simples pour la première fois. Mais peut-on vraiment changer de vie à 45 ans ?

Critiques presse : "Le Guay slalome élégamment entre les clichés paella et flamenco pour jouer une mélodie douce-amère. Sa fable sociale, sise dans les années 1960, prend des allures d'histoire d'amour dont la tendresse ne penche jamais vers la mièvrerie." 20Minutes

"(...) Le scénario des "Femmes du 6e étage" dessiné habilement, et la mise en scène, efficace sans chichi, se mettent au service de l'acteur entièrement, lequel leur restitue au centuple ce qui lui est offert." Le Nouvel Observateur

"(...) C'est sur une note à la mélancolie joliment poignante, loin de son alarmant faux départ, que nous abandonne cette comédie dont la facture banalement fonctionnelle cohabite sans hiatus avec la sincérité de son propos." Première

"Philippe Le Guay signe une fiction réconfortante et consensuelle, qui aligne les clichés sur la France des années de Gaulle comme autant de signes de reconnaissance adressés au spectateur." Critikat.com


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Bel hommage rendu à ces "domestiques" du 20e siècle. C'est un film touchant, drôle et sincère que nous livre Philippe Le Guay. On y passe un moment très agréable, mais il ne fera malheureusement pas partie de la lignée des films qui se reregardent.
Le film met en scène l'arrivée de bonnes espagnoles, dans la bourgeoisie française. Deux mondes opposés, et un contraste parfaitement illustré par Philippe Le Guay. On y retrouve ainsi la bonne humeur et la joie de vivre naturelle espagnole, et d'emblée, le spectateur est charmé.
Fabrice Luchini, quoi qu'un peu sur la retenue, est bon, comme à son habitude. Plus réservé dans sa façon de jouer, plus fin, mais surtout omniprésent, il présente son personnage comme un bourgeois tolérant, et très humain. Le patron que tout le monde aimerait avoir, mais aussi, le patron qui veut se faire son employée ! Du coup, le film tourne un peu plus autour de la romance, et le thème de départ est quelque peu laissé de côté...
A ses côtés, Sandrine Kiberlain, qui joue la femme de Luchini. Bourgeoise coincée et frustrée, elle tient parfaitement son rôle.
Je ne connaissais pas Natalia Verbeke, qui joue le rôle de Maria, mais je dois dire que ce fut une agréable surprise. Cette actrice apporte du dynamisme (comme les autres actrices espagnoles d'ailleurs), une touche de fraîcheur et beaucoup d'émotions. Nous avons ainsi dans ce film un très bon patchwork de personnalités très marquées, qui à tendance à donner un petit coup de pédale, quand ça commence à devenir un peu long...
Je finirai par dire que le choc des cultures représenté est le gros point fort du film. Très représentatif des 2 pays France/Espagne, bravo monsieur Le Guay !

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