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Studio Review
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8 octobre 2011

La Conquête ou la chute ? (2011)

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Réalisé par Xavier Durringer
Avec Denis Podalydès, Florence Pernel, Bernard Le Coq...
Genre : Biopic

Résumé : 6 mai 2007, second tour de l'élection présidentielle. Alors que les Français s’apprêtent à élire leur nouveau Président, Nicolas Sarkozy, sûr de sa victoire, reste cloîtré chez lui, en peignoir, sombre et abattu. Toute la journée, il cherche à joindre Cécilia qui le fuit. Les cinq années qui viennent de s'écouler défilent: elles racontent l'irrésistible ascension de Sarkozy, semée de coups tordus, de coups de gueule et d'affrontements en coulisse. La conquête : L'histoire d'un homme qui gagne le pouvoir et perd sa femme.

Critiques presse : "Xavier Durringer se contente de décortiquer les rouages d'un coup de maître réglé comme des montagnes russes. Du coup, le problème de "La Conquête" c'est que le film ne nous apprend rien de plus que les journaux ou magazines de l'époque. Fort heureusement, son casting est exemplaire et agit avec un mimétisme sidérant." Excessif

"Cette incapacité à décoller des faits pour entrer dans le domaine de la fiction tient aussi bien à la mise en scène de "La Conquête", aux effets souvent faciles qu'au montage agité - à l'image du personnage principal - et aux dialogues faits de citations et de reconstitutions. (...) Parce que c'est un acteur d'exception, Denis Podalydès parvient à donner une cohérence à ce florilège de moments politiques et privés et à douer son président d'humanité." Le Monde


"D'un côté, la dérisoire comédie sarcastique du pouvoir, des petites combines, des phrases vachardes que le film utilise à son compte comme des punchlines ponctuant la fin d'une scène et surtout le numéro embarrassant d'acteurs réduits à imiter des marionnettes (celles des Guignols voire du Bébête Show). De l'autre, un sérieux invraisemblable, plus du tout de sarcasmes pour raconter la fin d'un couple finalement comme tout le monde (tromperies, blessures, gros chagrin)." Les Inrockuptibles


Mon Feedback /!\ SPOIL

Des jours et des jours que j'attendais de le voir ! Tout ça pour au final, ne savoir que penser de ce film…
Outre la belle et grande performance de Denis Podalydès, l'histoire est marquée trop politiquement à mon goût. Alors vous me direz que c'est normal puisque l'on parle de Sarko (Ah, Sarko, il fait de la politique?). Moi qui ne m'intéresse pas des masses à la politique (parce que je n'y comprend pas grande chose, d'une et de deux parce que *scandale/on* ce sont tous des corrompus), Xavier Durringer a commis l'abandon total de ma petite personne, dans ce labyrinthe politique. Las (bien las, fort las, comme disait l'autre), j'ai fermé mon petit écran à la pomme croquée (d'ailleurs, iDédicace au Boss d'Apple, iSteve), en pensant "au diable la politique, Sarko, à la guillotine !"
Au final, on apprend quoi? Rien. Juste que Podalydès montre qu'il est un acteur merveilleux et plein de talent : Seul point positif du film.
Problème majeur : Crédibilité de tous les personnages. Il est vrai que le pari était risqué. Raconter la vie des playmobiles de l'Elysée ça peut, soit être palpitant (si toutefois on a du scandale, du sexe et du sang), soit chiant à mourir (comme là). Ainsi, on a Bernard Le Coq en Chirac, Samuel Labarthe en Villepin, etc. Et rien n'est laissé au hasard, on les retrouve bien. La façon de parler, les attitudes… Mais c'est tellement grotesque. J'avais l'impression d'être dans une mauvaise imitation de Canteloup. Nous somme dans une parodie, pas dans un film. Du coup, on n'y croit pas, et on en vient à se demander "Mais Chichi, il parle vraiment comme ça?". Donc crédibilité des personnages (à part Podalydès qui sort un peu du lot) = 0.
Petite mention minime à Florence Pernel (Cécilia Sarkozy) qui s'en sort pas mal, et qui est un peu moins ridicule que les autres.
Question qui subsiste in my brain depuis que j'ai vu ce film : Pourquoi ne s'est-on pas limité, simplement, à faire un documentaire? Pourquoi avoir mis tant de moyens, tant d'argent dans un film qui n'est pas au niveau de ce que le spectateur attend? Il y a dans La Conquête trop de blabla, toujours les mêmes refrains, c'est épuisant et à chier, surtout.
J'ai eu du mal à cerné l'angle sous lequel Durringer a voulu projeter son film. On m'avait dit, et j'avais compris (par les interviews et les documentaires) que, c'était surtout l'histoire de ce cher Nicolas avec cette chère Cécilia. Bon, soit. En fait, j'ai trouvé que ce film manquait cruellement d'un fil conducteur. Je n'ai pas compris ce que le réalisateur a voulu nous montrer, ou nous faire comprendre. On a un peu de Chirac, un peu de Cécilia, un peu de Villepin sur un fond de Sarko… On a pas d'angle fort qui ressort. Cela donne un film fade, lassant et sans intérêt. Aussi, Durringer, soviétique refoulé, nous livre son petit Nicolas l'air de rien, mais avec un vent frais de propagande, comme on les déteste, hein ?! Enfoiré !

Ce qui est sûr, c'est que je me poile beaucoup plus devant un VRAI discours du VRAI Sarko, que devant ce film minable et raté.


Lien Allocine

 

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