Angel-A (2005)

Réalisé par Luc Besson
Avec Jamel Debbouze, Rie Rasmussen, Gilbert Melki...
Genre : Comédie dramatique / Romance

Résumé : Un jeune homme qui ne s'aime pas va apprendre à s'aimer au contact d'une jeune femme qu'il rencontre à Paris...

Critiques presse : "(...) ce film, en noir et blanc, classique et tout simple dans sa forme mais profond. Un superbe Paris estival sert de décor aux deux personnages (...) Luc Besson offre un beau rôle à contre-emploi à Jamel Debbouze (...) Il le fait avec beaucoup de charme, de justesse, de naturel (...)" Le Figaroscope

"C'est un conte de Noël au scénario un peu paresseux qui remplace trop souvent l'action par des mots, mais qui dit parfois avec bonheur le plaisir de filmer" L'Humanité

"Les répliques écrites sur mesure pour Jamel Debbouze cachent mal le statisme d'un scénario sauvé in extremis par un duo d'acteurs plutôt émouvant" TéléCinéObs

"Besson, qui traîne une réputation de " bon filmeur, mauvais scénariste ", signe cette fois parmi les pires dialogues de sa carrière." Télérama



Mon Feedback /!\ SPOIL
J'avais vu ce film à sa sortie au cinéma, et c'est un de ces films qui vous marque, et qui fait partie de votre top 10 des films que vous préférez. Angel-A est une merveille. Bon en même temps, comment être déçu avec du Besson hein?
J'ai vraiment accroché avec l'histoire (même si à la fin, ça part un peu en c*uille, genre pauvre film de science fiction avec une espèce d'effet spécial complètement raté). L'histoire de ce pauvre type, André (soit Jamel Debbouze), qui vit de petites arnaques, et qui touche le fond. Un personnage crédule, complètement simplet, et perdu (même si il veut nous faire croire l'inverse). Alors qu'il veut mettre fin à ses misérables jours, il rencontre, au détour d'un pont, Angela, belle jeune femme tout aussi perdue que lui, qui n'hésite pas à sauter dans la Seine. Forcé de lui sauver la vie, une forte amitié va naître entre les deux âmes en peine....
Et le film à tout pour plaire. Outre l'histoire touchante, menée comme un ballet, à la perfection, l'interprétation des acteurs y est bouleversante. Et notamment celle de Jamel, qui surprend. On le retrouve drôle, comme à son habitude, mais aussi extrêmement émouvant (et je parle notamment de la scène, devant le miroir, où les larmes lui montent aux yeux).
Dans Angel-A, Jamel n'a rien du personnage lourdingue et criard, que l'on a l'habitude de connaître. Son interprétation est légère, tout en finesse, et d'une justesse incroyable. De l'autre côté, une inconnue, Rie Rasmussen, à la base mannequin danois. Alors, on serait tenté de penser "encore un mannequin qui tente une reconversion dans le cinéma (quand ce n'est pas dans la chanson hein!)".
Eh bien, Rie surprend. Elle s'est complètement accaparé le rôle, comme si cette histoire, et ce personnage, c'était elle, ni plus ni moins. Son petit accent, et ses côtés désinvolte, ignorant, mystérieux, totalement candide, sont les atouts qu'elle a choisi de mettre en avant, pour ce film. Et le pari est réussi, puisqu'on s'attache à ce personnage, à cette Angela, qui nous séduit, nous attire, nous fait froid dans le dos, et nous laisse complètement pantois.
Le duo se complète parfaitement, l'entente est idyllique, et le résultat parfait!
Côté décors, mise en scène etc... Luc Besson a choisi de nous faire voir ce film en noir et blanc. Moi, j'ai trouvé l'idée plutôt séduisante. Le film en lui même est tellement fort, que finalement on a pas besoin des couleurs. Et puis, je trouve que le noir et blanc donne un charme non négligeable à l'histoire. Les décors que l'on retrouve dans le film sont tout aussi charmants. On retrouve Paris, ses ponts, la Seine, la tour Eiffel, ses toits... Ce qui donne le petit "+" magique, que l'on doit à Paris, comme à son habitude... En somme, ce film est une vraie poésie parisienne, et une Ôde au charme, sans conteste! A voir!

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